Il est extrêmement tard mais en fait il est très tôt
Les oiseaux chantent déjà avec l'aube
Les étoiles de bleu clair et de blanc se voileront bientôt,
Tirant la nuit sur une autre partie du globe
Nos messages furtifs dans la pénombre
Transpirent de beauté et de tendresse,
Tirant nos esprits loin des décombres,
Loin des histoires d'amours emplies de tristesses
Notre histoire s'inscrit dans les archives technologiques
Comme la musique que tu crée sur un rythme tectonique
Comme la poésie que je dessine sur un cahier trilogique
Nous sommes l'un pour l'autre notre conte de fée unique
Veut tu bien être mon prince charmant ?
Arrive à la course sur ton cheval blanc,
Prend moi dans tes bras jusqu'à la fin des temps
Récite moi ton bonheur débordant
Epelle-moi le mot que je ressent
Susurre-moi dans l'oreille que tu es fier comme un paon
D'être à mes côtés même si mon esprit de toi dépend
Car j'ai besoin de ta tendresse, mon cher conquérant
Oui, car tu as sut découvrir le jardin de mon cœur
Tu as sut te rapprocher de celui-ci sans erreurs
Non, aucunes car tu as sut détourner les leurs
Tu te tiens à mes côtés et je nage dans le bonheur
Tes promesses sembles trop belles pour être vraies
Mais je veut y croire car tu sembles, pour moi, être fait
Je ne touche plus le sol depuis que tu bourre ma taie
De rêves incroyables auxquels toujours je veillerais
Oui, nous sommes tout deux artistes
Toi qui utilise le rythme à l'improviste
Moi qui gribouille des mots irréalistes
Nous, tout deux des anticonformistes
Le soleil est déjà levé, ses couleurs peignent la nuit
Je dois aller dormir, même si je te parlerais tout ma vie
Mes yeux se ferment lentement mais je suis alanguie
Je veut te revoir, ne plus être par le temps éconduis
Je te donne rendez vous demain soir, j'en ai envie
Te dire en boucle jusqu'à l'infinie
À quel point de mon âme j'ai envie
De murmurer à ton oreille les mots que je traduit
Depuis longtemps je n'ai pas la force de te l'avouer
De par se poème j'essaye de m'exprimer
Ne me repousse pas, n'essaye même pas d'y penser
Car je ne le dirais qu'un fois et après c'est terminer
Oui, je serais en milles morceaux éparpillés
Si tu me repousse j'aurais le cœur briser
Et je n'aurais pas la force de te le répéter
À quel point mon cœur peut t'aimer