Ce qui me réveillat, ce n'était pas le raclement de mes chaînes au sol de ma cellule, ni les pas des gardes dans le couloir, m'amenant à prendre tout mes esprits avant d'aller inexorablement vers un cauchemard. Ce qui me réveillat, c'était un son régulier qui résonnait à intervalle au-dessus de moi. J'esseya d'ouvrir les yeux mais une lumière crue me les fit refermer tout de suite. J'était sûrement sur la table d'opération du Docteur Jaeres. Je soupira doucement, attendant un coup de scalpel, un produit destiner à stabiliser mon code génitique infusé dans mes veines. Toutes les opérations étaient fait à froid, sans médicament pour m'endormir. Je roula doucement mes épaules et sentit que mes ailes s'étaient rétractés en moi. Minute... Ou suis-je ? Je rouvris les yeux mais cette foit-ci, la lumière hallogène qui tapisait la pièce d'une couleur blanche. je n'en revenait pas. Je n'était plus dans le laboratoire. Vraiment ? Libre ? La machine s'afolla et le rythme qui m'avais réveiller accelera son rythme. Des tubes me plaquait contre mon lit, plus moelleux que tout ce que j'avais déjà connus. Ma respiration s'acellerai alors que mes prunelles découvrait enfin ce qu'était le monde extérieur. Je tira sur les tubes et les aiguilles, la machine laissant sa musique étrange résonner en un son inlassable et constant. Je sauta sur le sol, mes pied nus marchant sur le sol froid. J'était hors de la caverne, du labos, j'était dehors ! Je tremblais d'excitation et me promena dans la pièce, sautant presque de joie. Mon énergie était de retour en moin grande quantité mais au moin je pouvais me tenir debout. Une inconnue pénétra dans la chambre et me regarda, héberluée. Cette femme portait un saro comme le docteur Jaeres. Non, non, impossible.

-RECULEZ ! VOUS NE ME PRENDREZ PAS MA LIBERTÉE !!!, criai-je à m'en rompre les poumons.

Je recula alors que la femme tremblait, confuse. Des larmes ruiselaient sur mes joues alors que un mur accueillit mon dos. Je me laissa glisser au sol, regardant ma nouvelle géolière d'un oeil fou, emplis de détresse. J'avais peut-être trop espérer le jour ou je sortirai que c'était sûrement trop beau. Sûrement un autre centre de Jaeres, ou les patients les plus violents sont traités. Je regardas mes poignets qui étaient rougis par mes chaînes qui avaient été retirées. Non, je ne pouvais pas encore être persécutée. La femme fit un pas vers moi.

-NNNNOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!, hurlai-je

Je releva subitement la tête, roulée en boule dans un coin de la pièce, frisonnante et tremblante sous les souvenirs des horreurs que j'Avais vécut. L'homme qui m'avais tiré des griffes malsaines et perverses de Jaeres. Je faillit presque pleurer tellement j'était contente et soulager que mon sauveur vienne à ma rescousse ! Mais comment pleurer alors que déjà, des larmes formaient des sillons sur mes joues rougies par la peur, la tristesse et les horreus des souvenirs qui défilaient devant mes yeux. Les blessures physiques que j'avais recues n'étaient rien comparés aux douleurs phsicologiques que l'on m'avais infliger. Si j'en aurais eue la force, j'aurais sûrement déjà été debout en train de masacrer à petit feu Jaeres et sa femme. Nous étions des montres mais ce n'était rien comparés à ses deux humains. Des monstres sanguinaires dont le vocabulaire se résume à des onomatopés et des mots comme ''bien'', ''incroyable'' ou même ''magnifique''. Mais nous n'étions ni bien, ni incroyables, ni magnifiques, que des expériences scientifiques à la con. Je me hissa debout à l'aide des murs, mes jambes tanguant. À peine eu-je lâcher mes appuis sur les murs que je retomba directement au sol. Je grogna d'un son d'outre-tombe ma frustration.

-Monsieur ?, dis-je comme un murmure qui rampait sur le sol et s'agrippait comme d'une bouée de sauvetage à l'homme qui venait de franchir le seuil de sa chambre

Ses prunelles exprimaient tout le désir de s'enfuit, d'être libre et d'enfin esseyer de retrouver une vie normal. Mais ses prunelles d'encre étaient hantée par de morbides souvenirs d'une cellule cloîtrée, de viols, de chaînes et d'une vie éternisée comme pour juste la faire plus souffrir. Une vie pour la sience. Née un monstre, elle mourerai monstre là ou elle serait traîtée de monstre.

Je plongeait mon regard percant dans celui de mon sauveur et respondit doucement que ils m'avaient nourris ici mais qu'à mon ancienne prison, je jeunait de mauvaise foi depuis deux semaines entières. Il me reporta sur mon lit aux draps raides, encore doucement chaud de mon sommeil de plume, aussi léger que mon corps. Le contact charnell me manquait le plus. C'était la forme la plus primaire de réconfort et je gémit lorsqu'il s'écarta. J'en avais besoin. LA température de mon corps était plus bas que la moyenne et si je ne la remontait pas, j'allais tomber affreusement malade. Mon code génitique diminuait mon système immunitaire et les plus courtes grippes pouraient presque m'être fatal. Le soldat me demanda si j'allais bien et je resta longuement dans un silence lourd et pessant, m'examinant intérieurement de tout les mals dont je souffrait. Je ne connaissait pas les termes techniques mais je lui devais au moin un rapport détailé de mon état de santé.

-J'ai mal en arrière de la nuque, je me sent faible mais en meilleur état que au Labo du docteur Jaeres, j'ai des douleurs par spasmes en arrière des omoplates, j'ai l'impression d'avoir un étau dans la gorge qi se reserre à chaque mot que je prononce, j'ai extrêmement froid et si ca continue comme cela, je vais sûrement devoir faire une transformation complette, énumérai-je docillement

Je pris une longue inspuiration tremblante qui sembla laisser une traînée ardente dans ma gorge. J'allais tomber malade d'ici minimum une semaine et ce ne sera pas beau à voir. La dernière foit, j'avais vomit mes trippes jusqu'à commencer à me vider de me sang par ma bouche. C'était dégeulasse mais le Docteur avais réussi à aligner mon code génétique et me guérir. Que ferai-je si ce n'était que lui qui avait ce remède ? Allais-je pourir ici, vomissant tout mon intérieur ? Je regarda doucement l'homme qui se dressait à côté de mon lit et tenda ma main glacer vers son poignet que j'attrapa.

Je trésaillit en entendant parler d'un masacre à l'entrée même du laboratoire. Qui était tombé ? Les siens ou les méchants ? Peut-être même que certain des compagnons de l'homme qui lui tenais la main avaient péri. Je frisonna mais l'image de milliers de corps démembrés, criblés de balles dans une scène d'horeur absolue me hantait, incroyablement réaliste dans mon esprit un peu trop habitué à voir le sang coulé et pas seulement celui de ses compagnons de malfortune. Au moin, j'appréciait un tout petit peu la franchise, même cruellement douloureuse, du policier. Je me demandais légèrement comment j'aurais put faire rêver une personne. J'était une abonmination, un monstre répugnant et une bête de cirque, non une belle demoiselle en détresse qui attend que son prince charmant vienne la sauver. Non, si les agents de la paix n'auraient pas intervenus, moi et les miens nous nous serions sauver nous-même, sans grand beau blond musclé sur un cheval blanc...

~ Je suis désolé de vous poser cette question, je me doute de votre réponse, mais sauriez où je pourrais trouver le docteur Jaeres ? Cela serait d'une grande aide dans mon enquête.

Je me raidis en cherchant dans ma mémoire, fouillant pour un indice, une parole dite alors que les gardes m'escortaient ou s'amusaient avec moi ou avec les autres filles. Intensément, je cherchait dans ma mémoire, tellement que certaines parties que j'esseyait de forcer, mon crâne explosait de douleur et je gémissait.

- Nibbelung... Nibbelung...., murmurai-je comme une litanie