Nom : Narya
Prénoms : Jayden
Surnom : Storm
Race : Naotaks
Age : 26 ans
Orientation Sexuelle : Hétéro
Expérience Sexuelle : Information confidentiel
Planète d'origine : Noam
Métier : Ancien Major d'un groupe de la FIMAI devenue Hors-La-Loi
Matricule militaire : JAY - 2258 - PI - 10 - NOA - 07 - NAR

Mon caractère est assez compliqué en faite. Je peux être une femme compréhensible, sympathique, douce si l'on veut, à l'écoute et calme. Mais d'un autre côté, je peux être complètement folle de rage, impulsive, sans moralité et où les supplications ne me font ni chaud ni froid.

Il semble y avoir deux personnalités différentes qui résident en moi. Mais est-ce vraiment de ma faute ? J'ai le caractère propre à tout soldat que l'on a entraîné durement afin de faire d'eux de petits pantins tueurs dont les cordes qui les maintiennent sont tenues par le haut commandement. Mon passé, mes entraînements et les épreuves, on fait de moi une femme de poigne, une main de fer dans un gant de velours comme on se plaît à me dire.

Je peux voir mes bons côtés lorsque je suis de bonne humeur, mais si on me prend trop la tête, je me renferme et devient froide et distante. Logique non ? Je ne pense pas que vous seriez aimable avec quelqu'un qui vous prend de haut et qui vous nargue tout le temps. Cela va un temps, on peut gérer, mais lorsque c'est trop, c'est trop ! Y a des limites à ne pas franchir.

Le respect et la loyauté sont des choses auxquelles je tiens particulièrement. Si vous ne m'en témoignez pas, vous êtes sûr de ne pas en avoir de ma part. Cela vient des deux côtés pas d'un seul. Une trahison et vous êtes sûr de subir mon courroux. Là, rien ne peut me calmer, mes poings parlent à ma place montrant ainsi la colère que je ressens face à cet affront.

Sinon je reste sympathique. Lors de mes voles de cargaison, je ne tue pas, j'assomme ou bien laisse une chance de choisir à mes victimes leur sort. Coup ou bien une balle dans la jambe de quoi les sauver des répercutions qu'ils peuvent avoir.

J'aime aussi être sensuel dans tous les sens du terme, je reste une femme plus ou moins libertine, ne m'attachant rarement qu'à une seule personne sauf si bien sûr, elle vaut le coup à mes yeux. J'aime faire la fête et boire, l'alcool n'a que peu d'effet sur mon organisme, je tiens bien l'alcool comme on dit.

Bonne vivante qui ne vaut mieux pas énerver. A vous de savoir qui vous voulez croiser.

Physiquement, je n'ai jamais eu à me plaindre. Je suis plutôt agréable à regarder même plus si j'en crois mon entourage. J'ai une longue chevelure argenté, ce qui vous donne un indice à la race à laquelle j'appartiens, un profond regard de couleur rouge, très hypnotique par moment, mais qui peut devenir glaçant envers mes ennemis.

Contrairement à la majorité Noatak, ma peau est plutôt pâle, selon les médecins de l'armée, c'est dû à une mutation génétique qui heureusement n'est pas mortel. Il parait que certain deviennent translucide s'il est trop exposé au soleil. Cela serait le comble pour moi qui a passé sa vie sous un soleil ardent sans même souffrir de la caresse de l'astre doré. Je suis assez sensible au froid, je suis plus habituée à une température désertique qu'à un froid polaire, le moindre changement de température se fait ressentir.

Je suis grande d'1m 78 pour 55 Kg. Des formes très alléchantes et une poitrine qu'on qualifie d'opulente. Je ne vais pas dire le contraire sur ce point. Mon corps à beau paraître fragile, mais détrompez-vous ! Ne vous fiez surtout pas à mon apparence. J'ai subi un entraînement difficile menant mon corps et mon mental au bout de ces limites. J'ai essuyé nombre de provocation et de coup afin d'être un parfait soldat de la FIMAI.

Provocation, endurance, insulte, coups. Des mots rudes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Une femme de poigne avec un corps prêt à subir mille tortures sans jamais pleurer ou me plaindre.

Mon corps est une arme à lui seule, ajouté cela l'art secret de mon peuple et vous pouvez si vous le souhaitez me qualifier comme messagère de la Mort. Mais mon jugement ne tombera que sur ceux qui le méritent.

Je suis née le 10 juillet 2258 sur la planète Noam, endroit plutôt tranquille si on fait abstraction de la dictature des Yigs. Mais pour une enfant qui a vu le jour dans ce genre d'atmosphère, on prend vite le pli de s'en accommoder et de continuer la vie malgré tout. Mes parents... Je ne préfère même pas en parler, non qu'il me dégoûte, mais j'ai toujours répugné leur manière trop pacifique de faire les choses. Déjà enfant, je ne comprenais pas pourquoi les miens s'entêtaient à vouloir rester de simples spectateurs et des victimes face à ce qu'il se passait, alors que nous avions les moyens et surtout le savoir de nous battre.

On enseigne à chaque enfant atteignant l'âge de 6 ans, l'art secret et propre à notre race. Un style de combat dangereux voir mortel. Il consiste à connaître les poings vitaux de notre adversaire, un simple coup et c'est la mort ou dans le meilleur des cas, une immobilisation totale de notre ennemi temporaire ou non, c'est à nous d'en décider. Un art martial dangereux, mais selon les nôtres cela fait partie notre culture, ce n'est pas un art que l'on veut utiliser, mais continuer à faire vivre.

Voir tout ce pacifisme me rendait malade, je n'avais qu'une envie atteindre ma majorité et partir d'ici. M'enrôler dans le FIMAI afin d'avoir une vie pleine d'action, vivre en plein cœur des combats, c'était mon plus grand rêve. Et honnêtement, cela choquait mon peuple, en particulier mes parents, j'étais le vilain petit canard de la famille et j'en étais fière de posséder cette différence.

Dès que j’eus atteint l'âge de 16 ans, je suis partie, un simple baluchon sur mon épaule sans même me retourner, à quoi cela aurait servi de toute manière. Ma famille ne m'a pas soutenu, n'a pas été là le jour de mon départ. En faite, la seule chose qu'elle avait su faire c'était de me menacer. Si j'allais dans le FIMAI pour faire acte de violence, alors je pouvais me considérer comme orpheline. Le choix ne fut guère très long pour moi, mes parents n'ont jamais été d'un grand secoure, ils ne m'ont jamais soutenu sur mes choix, donc en clair, j'étais orpheline depuis un long moment.

L'entraînement au sein de la FIMAI ne fut pas une partie de plaisir, on nous poussait à bout, nous provoquait, nous insultait nous réveillant à des heures impossibles pour des entraînements surprises. Nos supérieurs misaient sur le mental et le physique, pour eux un soldat devait être prêt à toutes sortes de situation, de climat et surtout à la torture. Nous avions eu un jour un entraînement spécial, une espèce de simulation. Nous étions aux mains de l'ennemi et nous ne devions en aucun cas, nous soumettre et révéler la mission qui nous étaient incombé, nous devions supporter la torture aussi horrible soit elle.

Lors d'un entraînement de simulation chez l'ennemi. Je me souviens que j'avais les yeux bandaient et le corps plongé dans l'eau froide, seule ma tête était encore à l'air libre bien que je sentais la pluie tomber à grosse goutte. L'accumulation d'insulte et de coups fut le déclencheur d'un don que je ne soupçonnais guère. Je me souviens encore qu'on m'avait happé. J'eus à ce moment une montée d'adrénaline et ensuite ce fut des hurlements de douleur puis le trou noir, on m'avait assommé. A mon réveil, on m'a appris que j'avais des capacités parapsychiques qui face à une montée d'adrénaline devenait incontrôlable.

Les hauts gradés, on vu là, une bonne opportunité et on m'a enseigné à comment maîtriser ce pouvoir. Ce fut long pour moi, des heures interminables d'entraînement, mais je pus finalement les maîtriser bien que je décidais de les utiliser qu'en cas de dernier recours.

J'appris au sein du FIMAI, le combat, la discipline, l'endurance et tant d'autre chose qui on fait que je me sentais vivante et enfin entière. C'était une joie pour moi de faire partie de ce groupe et même une fierté. De jeune recrue, je montais lentement, mais sûrement les échelons, parmi le FIMAI, j'étais très bien vue. Un soldat exemplaire qui suivait les ordres sans se poser de question, toujours volontaire pour participer à des missions de reconnaissance ou autre. Mes états de services brillant ont finalement fait de moi un Major. J'avais mon propre groupe que j'avais nommé affectueusement les Têtes Brûlées, nous étions des soldats habitués aux missions les plus dangereuses demandant beaucoup de self-control, de force et d'endurance, généralement on nous appelait en dernier recours.

Un jour, je ne sais plus quand, à vrai dire, ma route croisa celle d'une pirate nommé Athenais Exdon. L'ordre à son sujet était parfaitement clair, la capturer et l'emmener à la FIMAI pour qu'elle soit jugée comme il se doit. Sa capture fut longue et difficile, on peut dire qu'elle ne laisse pas de cadeau à ces ennemis, mais les Têtes Brûlées n'abandonnent jamais et heureusement, car on a réussi à faire d'elle notre prisonnière, prêt à l'emmener auprès de nos supérieurs.

Mais il y a des fois où les choses ne se passent pas comme il faut. On a eu une autre mission à haut risque. Jusque là, j'ai obéi docilement, mais les terroristes qu'on devait arrêter avait miné soigneusement une grande partie du terrain et ils nous étaient impossible de savoir où exactement, le meilleur de mes hommes n'a pas réussi à faire un scanner précis de l'endroit, mais l’État major nous a ordonné de continuer, malgré mes revendications. Du coup, j'ai emmené mes hommes à la mort, tous on était tué et moi gravement blessé.

Une équipe de sauvetage a été envoyé pour nous sortir de ce pétrin, mais bien entendu, ils sont arrivés bien trop tard. C'est à ce moment, dans cet hôpital ruminant seule dans mon coin que je commençais à être dégoûté de la FIMAI, alors que mon supérieur connaissait la situation, il nous a mené droit vers la mort. S'en prendre à mon équipe fut une chose à ne pas faire et en leur mémoire, je me devais de les venger quoi qu'il puisse advenir de ma personne.

Je décidais donc d'agir encore comme un pantin, n'étant que de surveillance dans les prisons pour faire croire que pour le moment à cause de mes blessures, je ne pouvais pas aller encore sur le terrain. J'étudiais le plan d'une prison particulièrement, celle qui détenait Athenais Exdon prenant discrètement contact avec elle pour lui faire part de mon plan et de mes raisons de ce changement radical de camp.

Au bout de quelque semaine, l'alerte sonna, alors que je guidais la pirate à travers les égouts de la prison pour la mener droit vers la liberté. Pourquoi cette prisonnière exactement ? Tout simplement parce que l'on est de la même trempe, du même acabit, on répudiait toutes les deux le haut commandement, on aimait se jouer d'eux et de leur en faire baver. Une fois à la sortie, je décidais de rester n'ayant pas totalement terminé mon affaire, la laissant s'en aller.

Un long combat s'en suivie où les coups ne furent pas retenu des deux côtés, mais la pourcentage de réussite allait à la FIMAI, bien que je ne me suis pas fait aussi facilement arrêter. Une vraie bête sauvage après tout je possédais en moi la colère et la rage des hommes que j'avais perdus, il y a quelque mois de cela.

Arrêté, je fus emmené à une prison de sécurité maximale puis interrogé par le seul homme que je ne désirais pas voir. Ralf Orion, le responsable du massacre de mon groupe. A peine l'avais-je vu que je rouais de coups lui brisant côtes et mâchoire. 4 hommes durent me maîtriser m'emmenant à l'isolement après m'avoir mis une camisole.

Je restais là jusqu'à mon jugement qui fut sans appel. Pour avoir aidé une pirate à s'évader et frappé un officier au gradé, je fus condamnée à la prison à perpétuité surtout que pour eux je suis une femme incontrôlable. Mais ce que je ne comprends pas, c'est que Ralf passait pour un enfant de coeur, alors qu'il a envoyé des hommes à une véritable boucherie. Ce que l'on m'a répondu a fait monter en moi, une colère si intense que j'aurais pu tuer tous ceux qui se trouvaient présent. « Il y a toujours des pions dans un échiquier et c'est pareil dans la FIMAI ».

Croupissant dans ma cellule, je fulminais dans mon coin serrant les dents frappant dans le mur jour après jour, pleinement dégoûté de l'armée. Mais qui aurait cru qu'un jour que cette pirate allait revenir à moi pour me sauver les miches.

Je ne sais pas pourquoi, mais sa manière de faire m'a littéralement fait rire, faut dire que c'était un spectacle de choix. Arrivée à moi, je me souviens de son petit sourire sournois lorsqu'elle me voyait entrain de me marrer face sa manière de faire. J'embarquais avec elle et dit adieu au Major Jayden Narya et bonjour à la Hors-La-Loi Stormy.

Quelque mois plus tard, j'étais sur mon propre vaisseau que j'avais gagné aux cartes. Niveau jeu de carte, j'étais assez douée, l'un de mes hommes m'avait appris comment y jouer. Je n'étais pas une experte, mais on va dire que cette fois la chance fut totalement de mon côté pour mon plus grand bonheur. C'est une belle bête, un chasseur lourd de type Elorim Zotrien avec une capacité de stockage de 400 kG. Un vrai bonheur en somme.

Suite à ça, j'engageais quelque homme ayant tous, une capacité spécial et utile commençant à me faire une réputation dans le milieu en tant que trafiquante d'arme et d'objet de valeur. Ma technique. Étudié, renseignement, plan, infiltration et vol. Je tue rarement mes prisonniers, mais si c'est nécessaire je le fais si je ne vois pas d'autre choix.

Ma cliente favorite reste cette folle dingue d'Athenais, j'ai beau dire ça, mais on est pareil. On s'amuse bien ensemble et à vrai dire c'est une excellente alliée et amie, loyale l'une envers l'autre et prête à tout en cas de difficulté.

Une vie passionnante et plus honorable pour moi que la FIMAI qui m'a bien trop dégoutté. Elle n'est plus que pour une erreur de jeunesse, maintenant la vue d'un militaire où d'une autorité quelconque me fait horreur. Cela dépend certes, les petites recrues ne me font pas grand chose, mais les hautes autorités, elles, c'est une autre paire de manche.


Chronologie :

- 10 juillet 2274 : Entrée dans le FIMAI en tant que nouvelle recrue (âgé de 16 ans)

- 15 septembre 2277 : Soldat dans la FIMAI + Découverte et maîtrise de mes pouvoirs parapsychique (âgé de 19 ans)

- 19 janvier 2282 : Major d'un groupe de FIMAI surnommé les Têtes Brûlées (âgé de 24 ans)

- 8 janvier 2284 : Arrestation d'Athenais Exdon (âgé de 26 ans)

- 10 janvier 2284 : Massacre de ces hommes

- Du 11 janvier 2284 au 25 avril 2284 : A l'hôpital militaire

- 14 mai 2284 : Travail à la prison

- 25 mai 2284 : Aide Athenais à s'évader de la prison + Arrestation de Jayden.

- 14 juin 2284 : Condamnée à perpétuité dans la prison de haute sécurité.

28 juillet 2284 : Evasion de Jayden par Athenais

De nos jours : Trafiquante d'arme et d'objets de valeurs